Dessin de Paul Noth de The New Yorker.
Des vidéos, des illustrations.
Peu ou pas de commentaires pour vous inciter à la réflexion voire… à la réflexivité.
Traduction : « JE VAIS VOUS MANGER (NDLR. Traduction de la pancarte)
Il le dit tel qu’il est ».
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« L’homme est un loup pour l’homme », ce fut ma première pensée en voyant ce dessin de Paul Noth de The New Yorker.
Que penser de ce postulat posé par Thomas Hobbes ? En réalité, c’est Plaute qui fut le premier à le mentionner dans sa comédie Asinaria « (La Comédie des Ânes, vers 195 av. J.-C, II v495) : Lupus est homo homini, non homo, quom qualis sit non novit (« Quand on ne le connaît pas, l’homme est un loup pour l’homme ») ».
Peut-être vous posez-vous les questions suivantes : « Est-il vrai d’affirmer que l’homme est un loup pour l’homme ? L’homme est-il méchant comme un loup ou est-il devenu un être plus méchant que le loup lui-même ? La violence et la méchanceté sont-elles naturelles à l’homme ou bien un effet pervers de la civilisation qu’il serait possible de corriger ? (…) Si les hommes font aussi preuve d’altruisme, comment peuvent-ils être à la fois égoïstes, bons et méchants ? »
Ces questions sont d’ailleurs celles posées par Olivier Verdun – philosophe, essayiste et poète français – dans son cours de philosophie « L’homme est-il un loup pour l’homme ? »
Et pour avoir avoir des éléments de réponse, je vous invite dans ce cas à consulter son cours afin d’en découvrir son analyse.
Vous pouvez aussi vous référer à la page de citation « L’homme est un loup pour l’homme – Éviter le pire et améliorer l’ordinaire » du site La Toupie (« toupie » soit l’anagramme d’utopie).
En ces temps incertains empreints d’un populisme latent, il est ô combien important de savoir décrypter les promesses électorales et ce, pour un vote éclairé et non partisan.
Crédit
« I Am Going To Eat You – Paul Noth » de swanksalot est sous licence CC BY-NC-SA 2.0